étape 1
les calanques
L’association Calancoeur et son président Jean-Marc Nardini traverseront durant la matinée les calanques avec le bouclier.
étape 2
l’obélisque de Mazargues
Un membre d’une association sportive étudiante portera le bouclier depuis la cité universitaire de Luminy jusqu’à l’obélisque de Mazargues.
étape 3
le vélodrome
La présidente de l’association handisport ASLAA ainsi qu’une autre membre de l’association seront guidées par deux de nos coureurs pour rallier le Vélodrome.
étape 4
notre dame de la garde
Un des membres de l’association Sômaskia, médaillé à plusieurs reprises en compétition de pentathlon historique effectuera la longue étape en direction de la basilique Notre-Dame-De-la-Garde en passant devant le David du Prado, parcourant un morceau de la Corniche avant de prendre le chemin du Vallon de l’Oriol et d’atteindre la basilique par le chemin du Bois Sacré.
étape 5
le vieux port
Christian Cordier de l’association 733 luttant contre le racisme et symbole de la paix via le sport en temps de guerre portera le bouclier depuis la basilique jusqu’au Vieux-Port en passant par l’abbaye Saint-Victor et en longeant les quais. Là, une première dépose symbolique aura lieu sur le Vieux-Port pour déposer les armes, là où la Flamme arrivera quelques jours plus tard, symbole de la paix annoncée par l’arrivée des Jeux.
étape 6
le port antique de marseille
Puis les porteurs de la journée – ainsi que potentiellement quelques coureurs des jours précédents – marcheront ensemble tranquillement en direction du site du port antique de Marseille dans le Musée d’Histoire de Marseille, au sein duquel aura lieu une première cérémonie de clôture avant celle du 18 mai déjà planifiée avec le centre de la Vieille Charité, où la dépose aura lieu in fine au cœur de l’exposition portant sur le Pentathlon antique et moderne du musée d’Archéologie méditerranéenne.
En une simple journée, seulement sur le territoire de la ville de Marseille,
nous aurons rempli tous les objectifs de mise en valeur
que nous avons appliqués durant les cinq jours précédents
sur 39 communes du littoral PACA.
À savoir, mettre en valeur des lieux :
NATURELS
(les calanques)
SPORTIFS
(le Vélodrome)
EMBLÉMATIQUES
(l’obélisque, la statue, la Corniche, le Vieux-Port)
PATRIMONIAUX
(le site archéologique, la basilique et l’abbaye)
CULTURELS
(le site archéologique, la basilique et l’abbaye)
Mais aussi mettre en avant les personnes qui, au quotidien, font vivre la culture et le sport ensemble et portent ainsi l’esprit des Jeux qui arrivent en France. Tout cela avec une volonté d’inclusivité, de lutte contre toutes formes de discrimination (sexistes, racistes, validistes, etc.) et ce le même jour !
Si, pendant une semaine, nous nous serons bel et bien attachés à cet idéal, cette journée finale condense cet ensemble.
Nous vous remercions de nous permettre de le faire advenir et de communiquer dessus.
Nous ne sommes certes pas la flamme olympique ou le CIO, mais nous sommes les acteurs quotidiens de notre territoire et sommes heureux de faire ce relais avec les jeux arrivant en France et tous les pays y participant !
Les coureurs de la journée
Drailles de la mémoire
Cette association de Cassis porte la mémoire et les souvenirs de l’histoire de la ville de Cassis et de ses environs. Ils porteront le bouclier avec leur président Claude Nardelli !
Jean-Marc Nardini et Thierry Garcia – association Calancœurs
« Les Calancœurs » fondée en 2009 est une association de passionnés de l’histoire des calanques de Marseille. Ses adhérents arpentent toute l’année, en amateurs perspicaces, les sentiers de ce fabuleux massif pour des randonnées à thème et historiques, recherchant ainsi les traces du passé et de la rude vie des hommes depuis la plus haute Antiquité.
Les Calancœurs étudient avec le plus grand intérêt tout ce qui éveille leur curiosité, tant dans les vallons ensoleillés, que dans les vieux textes poussiéreux des siècles passés, ou encore dans la mémoire des hommes. En effet, les longues années de recherche dans les nombreux sites d’archives publiques, privées et internet, ont permis à l’association de constituer un fond inégalé de documents relatifs à l’histoire de ces calanques.
Gardiens de la mémoire de ce site, les Calancœurs sont nés de la rencontre de deux Marseillais, minots des collines et de ses criques, que sont Jean Marc NARDINI et Thierry GARCIA, actuels et respectivement président et vice-président de l’association. Autodidactes curieux et passionnés, intarissables sur l’histoire des calanques sillonnées depuis l’enfance, sur les traces de leurs parents et de leurs grands-parents, soulevant chaque pierre, étudiant tout vestige, explorant la moindre grotte. Ils ne se contentent pas de recherches sur le terrain, mais ont également exhumé des archives des éléments historiques concernant le passé et le patrimoine de ce massif extraordinaire qu’est celui des calanques. Au fil du temps, d’autres amateurs les ont rejoints, formant désormais un groupe unique et uni de baroudeurs de ces collines escarpées. Constituant, au fil des années, des dossiers très complets sur les histoires des calanques, certaines méconnues, voire totalement ignorées de tous, avec de nombreuses découvertes transmises aux professionnels archéologues et historiens avec lesquels l’association collabore régulièrement, il était important de dévoiler ces histoires au grand public. Les diffuser par de nombreuses conférences, balades, articles ainsi que par un premier livre permet depuis plus de 15 années d’en transmettre et conserver la connaissance. Souhaitant ainsi prouver que les calanques ne sont pas qu’une succession de cartes postales féériques à admirer sans modération, mais aussi, et plus encore, un incroyable, un inestimable patrimoine à connaître, préserver et perpétuer.
Les sympathisants des Calancoeurs et le grand public peuvent ainsi découvrir de belles anecdotes et des aventures extraordinaires qui confèrent aux majestueuses collines de calcaire situées entre Marseille et Cassis, une Histoire (avec un H majuscule !) très riche et variée s’étalant sur plus de 200 000 ans, qu’on peut lire dans ces « livres de pierres », en témoignent l’étude archéologique à partir de 1968 de la grotte sous-marine des Trémies à Cassis et la découverte en 1991 de la grotte Cosquer au Cap Morgiou. L’association les Calancoeurs a l’ambition de proclamer haut et fort : « Connaître l’Histoire des calanques, c’est connaître l’Histoire de Marseille. Car tous les événements majeurs de la longue histoire de notre belle ville prennent leurs racines en ce site des calanques depuis la préhistoire ».
Un membre de l’Association Somatophylaques et Sômaskia
Un membre de l’association portera le bouclier depuis l’université de Luminy. C’est symbolique car ces deux associations sont nées autour de groupes étudiants d’Aix Marseille Université ! Depuis plus de 10 ans des cours de combat hoplitique et de sports historiques sont donnés au centre sportif universitaire d’Aix en Provence !
Ghislaine Khouma et un guide Sômaskia
Je suis Ghislaine Khouma, mal voyante albinos, née le 26/08/62 à Toulon, j’ai poursuivi mes études en milieu ordinaire puis en milieu spécialisé pour non et mal voyant (à la Valbourdine à Toulon puis à l’Arc-en-ciel à Marseille).
Je suis retraitée de la Ville de Marseille depuis 2019, Mariée à Jean-Paul KHOUMA retraité de la Ville de Toulon et né également à Toulon.
Parents d’une grande fille, Julie 37, beaux-parents de Thierry 38 ans, Grand Parents de deux petits garçons, Ugo 8 ans et Maé 4 ans.
Je pratique plusieurs disciplines sportives, à mon rythme (Ski de fond biathlon en compétition, tandem, course à pied, aquagym, marche).
J’ai découvert le sport à 18, 19 ans ou je puise ma force mon énergie et je continue à m’épanouir à travers le sport et l’association ASLAA dont je suis Présidente depuis 2015 et très investie. Je suis aussi adhérente au club d’athlétisme ASM Vieux Port avec lequel je m’entraine en course à pieds.
Adhérente à l’ASLAA depuis 44 ans.
Angélique Hugenin et un guide Sômaskia
Je suis Angélique Huguenin, Toulonnaise d’origine mais je vis à Marseille où j’ai fait toute ma scolarité.
Je suis non-voyante de naissance et membre de l’association ASLAA depuis plus de trente ans.
J’aime marcher et nager, mais je suis également impliquée dans plusieurs projets artistiques, comme le théâtre, le chant, les arts plastiques.
Je fais aussi partie d’une association visant à sensibiliser les collégiens au handicap visuel, ce qui me tient à cœur.
Quentin Rigal
Il effectuera sa course dans la réplique d’une armure médiévale de 1410. Il est cinq fois champion de France en escrime militaire historique, il a trois titres européens en escrime militaire historique, possède quatre titres en AMHE, un titre européen national SAF et deux de vice-champion européen en SAF ! Il est l’entraineur du club de combat médiéval de Marseille, l’âme impétueuse !
L’école d’escrime médiévale » L’âme impétueuse » est une association d’enseignement d’escrime et de lutte ancienne. Elle enseigne l’escrime des traités germaniques du 12e au 15e siècle en épée longue et épée boucle. De plus, elle enseigne la hache de pas d’après un traité français. La lutte médiévale enseignée est issue des traités allemands. La lutte de cette période est une fusion de la lutte antique grecque et de la lutte celte. Des cours de vulgarisation de la boxe antique (pugilat) sont aussi donnés.
Nous enseignons à vocation plaisance et surtout à vocation compétitive. Nous enseignons pour les disciplines suivantes: les AMHE (Art Martiaux Historique Européen) pour le SAF (Soft Armored Fighting) et pour les compétitions de behourd individuelles (combat en armure historique).
Léo Ferrand
Membre de « L’âme impétueuse », il va courir en tenue AMHE, pratique visant à redécouvrir les Arts Martiaux Historiques Européen, compétiteurs épée longue et sabre !
Charles Fabre-Test
Membre de « L’âme impétueuse », il effectuera son étape en armure médiévale byzantine de Constantinople, c’est un combattant armuré.
Éric Lemaresquier
Membre de « L’âme impétueuse », combattant AMHE épée longue.
Mathieu Laude
Membre de « L’âme impétueuse », champion de France SAF épée bouclier, vice-champion de France sabre SAF/3coupe d’Europe !
Christian Cordier
Christian est un des grands hommes de ces JO 2024, impliqué dans tous les milieux sportifs, bénévole inlassable, il parcourt les établissements scolaires du territoire pour porter la mémoire des jeux de 1936 à travers la figure de Jesse Owens, véhiculant des messages de paix et de tolérance toute l’année ! Il est celui qui déposera le bouclier là où la flamme arrivera !
Il est membre de l’association 733. Les valeurs véhiculées au travers du récit de l‘exploit de Jesse Owens au Jeux Olympiques de Berlin en 1936 sont toujours d‘actualité, et même plus que jamais dans une société où les inégalités, le racisme et l‘intolérance sont loin d‘avoir disparus. Le but de l‘association est de faire connaître cette partie de la vie de l‘athlète, notamment aux jeunes générations, grâce au film „La Couleur de la Victoire“. En accord et avec le soutien de Luc Dayan, coproducteur du film, ainsi que la Fondation Jesse Owens, l‘association travaille à la diffusion du film en milieu scolaire. Un contenu pédagogique a été élaboré à l’Académie de Créteil, par une équipe de professeurs bénévoles, afin de faire naitre le débat après chaque projection. Si le film porte sur une période complexe de l‘histoire, il ne s‘agit en rien d‘un film politique. Il présente factuellement une tranche de vie de l‘athlète dans un contexte historique bien connu de tous, tout en laissant le soin aux spectateurs de porter un regard critique sur ce qu‘il lui est arrivé, et où en est notre société plus de 80 ans après. L‘occasion idéale pour susciter la réflexion de jeunes générations sur des sujets liés à des valeurs fortes: la tolérance, le respect, le dépassement de soi, la fraternité…
733 (Jesse Owens) https://www.733-jesseowens.com › fr-fr
Christian va courir dans la tenue du bataillon de Joinville. Le bataillon de Joinville est une unité militaire de l’armée française accueillant des appelés sportifs. Il prend place dans les établissements de formation à la pratique sportive constitués au sein des armées depuis 1852 avec l’École normale militaire de gymnastique de Joinville. Le bataillon de Joinville est dissous en juin 2002 en raison de la fin de la conscription. Il est reconstitué en 2014 avec 88 sportifs de haut niveau sous contrat avec l’armée, au sein du Centre national des sports de la défense (CNSD). Ainsi, il fédère une compagnie regroupant les disciplines estivales de 22 fédérations sportives au sein de l’École interarmées des sports, et une compagnie regroupant les disciplines hivernales au sein de l’ équipe de France militaire de ski, chacune formant des champions dans l’Armée. En octobre 2019, un protocole de soutien pour Paris 2024 est signé au centre national des sports de la Défense de Fontainebleau, permettant ainsi de soutenir le sport français en recrutant jusqu’à 175 sportifs de haut niveau de la défense (SHND).